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Un drone pour détecter les contrevenants au volant

12 novembre 2015 - Actualité -

Un drone va désormais surveiller les automobilistes sur les routes de l’Oise. C’est la nouvelle arme des gendarmes dans l’Oise : un drone pour détecter les contrevenants au volant. (LP/Aurélie Ladet.)
Dans l’Oise, les amendes vont bientôt tomber du ciel. Dans le cadre d’un plan d’actions survitaminé, la gendarmerie des transports aériens (GTA) lutte, à sa manière, contre l’insécurité… routière. Comment ? En mettant un drone à disposition des brigades motorisées et de l’escadron départemental de sécurité routière.

Une fois dans les airs, l’appareil surveillera les zones peu appropriées aux contrôles classiques.
Sa mission principale : traquer les automobilistes coupables de franchissement de ligne continue. Actuellement en phase de test, cet agent verbalisateur d’un nouveau genre a d’ores et déjà survolé les routes du département. Des routes particulièrement meurtrières qui ont déjà tué à 52 reprises depuis le début de l’année 2015.

« Pour avoir été témoin de ces tests, croyez-moi, cet appareil est très performant, observe le colonel Marc Boget, patron du groupement de gendarmerie de l’Oise. Les résultats sont même impressionnants. » Equipé d’une caméra full HD, l’appareil, entièrement financé par la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), enverra, en temps réel, les images à un opérateur qui se chargera ensuite de transmettre les éléments nécessaires à l’interception du véhicule en infraction. « Même s’il ne vole qu’à 10 m au-dessus du sol, cet appareil est très discret, assure le colonel Boget. Une fois en l’air, il est immobile et parfaitement silencieux…»

L’adoption d’une telle mesure ne doit évidemment rien au hasard. Dans l’Oise, 49 % des accidents mortels sont imputables à des fautes de comportements. Si l’expérience menée dans le département s’avère concluante, il n’est pas exclu qu’Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la sécurité routière, réclame l’extension du dispositif à l’ensemble du territoire.

En attendant, la nouvelle fait déjà frémir les automobilistes de l’Oise. « Bientôt, on ne pourra plus conduire sans avoir la peur au ventre, estime Pascal, un cadre beauvaisien. On devait déjà surveiller le bord des routes, il faudra désormais scruter le ciel, ça devient ingérable… »

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