C’est une finale de coupe du monde originale qui s’est déroulée samedi à Dubaï. Les meilleurs concepteurs et opérateurs de drones du monde entier ont livré bataille. Un drone sauveteur face à un drone ambulancier. Voici quelques-uns des candidats à la compétition « Drone for good », des drones au service de la société.
Un drone qui collecte de l’eau contaminée, un autre qui pulvérise de l’anti-moustique pour lutter contre la malaria. En jeu, un million de dollars offerts par l’émirat de Dubaï. Friand de nouvelles technologies, l’émir de Dubaï a invité 19 équipes, sélectionnées parmi plus de 1 000 candidats à travers le monde. L’équipe grecque présente un « smart-drone », un smartphone combiné à un drone. À seulement 200 euros et des applications quasi infinies, les membres du jury ont l’air séduits. « Je pense que ça peut être utile dans bien des secteurs. Éducation, santé, construction, toute l’économie », commente Eesa Bastki, membre du jury et président de l’université de Dubaï.
Derrière les bonnes intentions se cachent des intérêts économiques. Le marché des drones est en pleine croissance et devrait dépasser cette année les 10 milliards d’euros. Les autorités émiriennes cherchent à faire venir ingénieurs et investisseurs pour faire de Dubaï, l’une des capitales mondiales de cette nouvelle technologie.