Attention, concentré de technologie en approche ! Le nouveau multirotor de DJI rompt avec les précédents modèles, ceux de la gamme des Phantom, de l’Inspire ou des machines professionnelles. Mais il profite de leur expérience… C’est une nouvelle caméra volante, appelée Mavic Pro, et malgré son nom destinée au grand public. Il se présente sous la forme d’un quadricoptère compact qui profite d’un design pliable. Le Mavic Pro se range dans un sac, avec ses hélices en place – pas besoin de les dévisser – et sa batterie. Il est donc opérationnel dès que les bras sont dépliés !
Il y a quoi dans le Mavic Pro ?
L’appareil est centré autour d’une caméra 4K à 30 images par seconde, et en Full HD (1920 x 1080 pixels) à 96 images par seconde – intéressant pour réaliser de beaux ralentis. Elle prend des photos en 12 mégapixels, en Jpeg mais aussi en DNG RAW d’Adobe. Il est possible de réaliser des poses longues de 2 secondes : à vous les clichés d’aurores boréales ou de cascades vues des airs ! La caméra dispose d’un autofocus qui permet de prendre des photos à courte distance (50 cm) jusqu’à l’infini. Cette caméra est montée sur une nacelle stabilisée sur 3 axes (et non pas 2 comme la rumeur le laissait entendre), de toute petite taille. Elle permet d’incliner l’objectif jusqu’à 90° vers le bas pour des prises de vues à la verticale.
Les images…
Le Mavic Pro se pilote avec un smartphone pour les vols à courte distance, en wifi à double bande (2,4 GHz et 5 GHz), mais il est livré avec une radiocommande petit format pour profiter de vols à longue distance. Longue de combien ? Cette réponse est conditionnée à la portée du retour vidéo de la caméra à bord. Vous connaissiez LightBridge 2 ? Voici désormais OcuSync… Cette technologie de diffusion des images offre un retour vidéo en 1080p (Full HD) jusqu’à… 7 kilomètres ! Un chiffre impressionnant, qui dépasse bien évidemment ce que permet la réglementation française. Mais qui peut le plus peut le moins, cette portée record promet un retour vidéo qui ne lâche pas dans un environnement radio difficile. Et autoriser des vols extras là où la réglementation le permet… La radiocommande est compatible avec cette portée record pour envoyer les ordres de pilotage. Il s’agit d’un modèle compact, dans lequel on peut glisser un smartphone. Lequel est dispensable : la radiocommande dispose d’un petit écran LCD qui affiche les données de télémétrie essentielles. Elle offre des boutons pour initier un retour au point de départ ou pour interrompre un vol automatique.
Les aides au pilotage
Le Mavic Pro reprend à son compte les capteurs présents dans les autres appareils de DJI avec une redondance de capteurs pour limiter le risque de pannes en vol. L’assistance au pilotage est orchestrée par le système FlightAutonomy, qui repose sur tous les capteurs habituels, sur 24 processeurs à bord, sur une paire de détecteurs à ultrasons, sur des outils GPS et Glonass, ainsi que 5 caméras. FlightAutonomy permet de gérer le pilotage avec un smartphone, avec une assistance continue, ou via la radiocommande pour plus de précision et de portée. Il permet aussi de planifier des itinéraires… même s’ils sont susceptibles de comporter des obstacles. Car le Mavic Pro évalue la distance qui l’en sépare et établit une carte 3D de son environnement. DJI assure que cette technologie permet d’éviter la plupart des obstacles jusqu’à une vitesse de 36 km/h. Pour voler plus rapidement, comme avec le Phantom 4, il est possible de passer en mode Sport pour atteindre une vitesse de 64 km/h, la détection des obstacles est alors désactivée. DJI indique le Mavic Pro vole de manière parfaitement stable avec des vents jusqu’à 38,5 km/h.