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Danger nucléaire en Belgique : ce qui n’a pas été dit

4 avril 2016 - Actualité -

Un drone non identifié était bien à l’origine de l’incident très minimisé d’une explosion à la centrale nucléaire de Doel qui avait eu lieu durant la nuit du 1er novembre 2015 au nord de la Belgique.

Les médias locaux avaient surtout rapporté l’incident en soulignant qu’il n’avait pas fait de victimes et que l’explosion n’avait provoqué qu’un léger incendie même si les dégâts exacts de l’incident demeurent toujours inconnus.

L’explosion avait eu lieu vers 11 h, un samedi. Le feu avait commencé dans le réacteur 1 de la centrale, mais avait été rapidement éteint par le personnel. Il n’y avait pas de carburant présent au moment de l’incident puisque le réacteur avait été fermé en raison de l’expiration de sa licence d’exploitation. Si des terroristes sont à l’origine de cet incident, il est donc clair qu’ils ne cherchaient pas à tuer en masse mais à impressionner puisque la centrale en fait est située dans une des zones les plus densément peuplées de toutes les centrales nucléaires de l’Union Européenne. Environ 9 millions de personnes vivent dans un rayon de 75 km du réacteur de Doel. L »’attentat » avait donc tout l’air d’être un false flag or c’était bien un attentat puisque le porte-parole de l’enquête a déclaré : «Nous pouvons confirmer que le bureau du procureur de Flandre orientale a ouvert une enquête sur un vol de drone sur la centrale nucléaire de Doel». L’opérateur de l’usine, GDF-Suez unité Électrabel avait aussi révélé l’incident tout en précisant à l’époque qu’il ne fournirait pas d’autres informations. Les journalistes sont donc rentrés chez eux et n’ont pas poursuivi.

La centrale nucléaire de Doel détient quatre des sept réacteurs belges. Elle est située sur une rive à côté de la mer du Nord, à environ 25 kilomètres d’Anvers. Le sabotage apparent a vu s’échapper 65.000 litres d’huile en une demi-heure, laissant la turbine à vapeur rotative sans lubrification et lui causant ainsi de graves dommages. Le travail de réparation a été effectué en Allemagne pour remettre la turbine en marche au prix de 31 millions d’euros. Le parquet fédéral belge, chargé des affaires de terrorisme et de sûreté nucléaire, n’a donné jusqu’à ce jour aucune indication sur l’état d’avancement de son enquête, et jusqu’à présent, a refusé de confirmer officiellement le sabotage comme un acte de terrorisme.

Or, rappelons que l’observation de ce mystérieux drone en Belgique recoupe environ vingt incidents similaires recensés sur les centrales nucléaires françaises au cours des derniers mois. Jusqu’à présent, personne n’a revendiqué la responsabilité de la conduite de ces vols. Alors qui ?

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