Nous étions très circonspects (voir ici) sur la probabilité qu’un drone ait pu causer les dégâts constatés sur le Boeing 737 du vol 136 de Linhas Aéreas de Moçambique à l’approche du Tete Airport, au Mozambique. Nous avions raison de l’être. Lors d’une conférence de presse qui s’est tenue à Maputo (l’aéroport de départ du vol 136), les autorités aériennes civiles du Mozambique ont indiqué les résultats de leur enquête. L’étude des impacts a écarté la possibilité d’un choc avec un objet, notamment avec un drone.
Mais alors ?
Les enquêteurs ont conclus à une défaillance structurelle en raison d’une forte pression d’air, probablement due à une installation défectueuse du radôme et un défaut d’inspection. Les enquêteurs ont précisé que ce radôme avait été acheté d’occasion à une société américaine spécialisée dans la vente de pièces et composants aéronautiques, et installé sur le Boeing 737 pendant une visite de maintenance majeure en Afrique du sud le 27 juin 2016.